La part du chaos
Le ballon sur un poteau, un faux rebond sur une touffe de gazon, un pied qui dévie une trajectoire inopinément, le hors-jeu plus ou moins bien jugé, quelques centimètres trop près ou trop loin pour réussir une tête, l'arbitrage aléatoire des tacles, les contre-attaques improvisées à partir d'une micro erreur adverse, une glissade au mauvais moment, les trajectoires complexes gérées par la théorie du chaos... On n'en finit pas de compter les hasards qui...décident d'un score. Combien de matchs où la supériorité et la domination d'une équipe ne lui donnent pas la victoire ! Les preuves récentes de l'Euro 2016, par exemple le Portugal-Islande.
Des chercheurs le disent
D'ailleurs, le phénomène a été scientifiquement étudié : dans leur étude statistique The Numbers Game, D.Sally et C.Anderson concluent que le score dépend autant du petit bonheur que de la valeur des équipes. Pour l'Université de Boston, c'est à 55 % seulement que le talent décide. Quant aux chercheurs de l'Université de Warwick, leur conclusion est pire : fifty/fifty !... Des référencesBonheur des parieurs au courant du phénomène : ceux-là misent sur les faibles cotes et gagnent gros une fois sur deux.