Onglets

lundi 10 juillet 2017

Visages, villages... le film

Un film surprenant, mais pas que…


Comme le dit spontanément un des protagonistes : « Ce film est surprenant !… Mais l’art, c’est aussi fait pour surprendre les gens, non ? ».



Surprenant, certes il l’est ce film, un ovni du cinéma. Quelle foi il faut avoir en sa propre créativité, en son imagination pour oser lancer un tel ouvrage. Les producteurs, même face à la grande Varda, ont certainement dû fuir. La preuve en est du mode de financement participatif par crowdfunding, via KisskissBankbank  .

Le fruit d’une probable rencontre


Atypique et inventif, mais surtout un film plein de poésie, de délicatesse. Il est le fruit d’une rencontre entre Agnès Varda 88 ans et JR 33. Elle est toute petite et arbore un sourire narquois sous son inénarrable coiffe bicolore style panda. Lui est un grand escogriffe planquant obstinément sa prévenance derrière des lunettes noires. 

Il y a cinquante ans, Agnès captait déjà avec son Leica les passants de sa rue Daguerre, et elle a réalisé deux films en 1980 à propos des Murals de Los Angeles.  Il y a peu JR a immortalisé les habitants de la cité des

samedi 8 juillet 2017

Elsken exposé au Jeu de Paume


Le Jeu de Paume à Paris expose jusqu’au 24 septembre 2017 le photographe néerlandais Ed van der Elsken (1925-1990). 


Elsken apparaît d’emblée comme un photographe de l’intime.



Intime assurément dans les scènes intérieures de ses amours, mais tout autant dans ses

jeudi 6 juillet 2017

Un nouveau concept : le cinhâtre… Une soirée auprès de Cyrano

Quel nez !

Hier soir, le nez de Cyrano mesurait au moins dix mètres, quinze peut-être. Bien plus qu’un perchoir à oiseaux, ou qu’une boîte à ciseaux… Presque un pic, quasi un cap… Sur l’écran, le célèbre tarin suggérait une péninsule… C’est que l’écran est immense, celui de la grande salle du cinéma Gaumont-Convention qui diffusait en direct le Cyrano de la Comédie Française. Quel nez donc ! Et quelle jubilation de le contempler de si près.

Une soirée au « cinhâtre »

Même assis aux premiers rangs des fauteuils d’orchestre du théâtre Français, on ne peut tout voir aussi bien. Là, comme dans un film, la moindre mimique est perceptible, et cela décuple les émotions. Alors on ne sait plus en effet si on est au ciné ou au théâtre. Bof, ni l’un ni l’autre, pourraient dire les grincheux. Moi, je dirais les deux mon capitaine, ou plutôt je dis avoir fréquenté un concept nouveau, que je suis allé au cinhâtre (j'ai conservé le h et l'accent circonflexe par respect pour la noble institution, et tant pis si le néologisme n'est pas élégant, on s'y habituera...)

Un autre plaisir


Bien sûr, on ne goûte pas l’atmosphère fébrile de la salle Richelieu, on n’admire pas sa