Onglets

lundi 29 octobre 2018

La Méditerranée à Madrid…

El Clot dels Frares , Joaquim Sunyer
À Madrid, la fondation MAPFRE expose El Mediterráneo


Des dizaines de toiles de grands maîtres pour nous transporter au bord de notre Mare Nostrum, sur les rivages de cette mer qui a engendré toutes les lumières de notre civilisation.
La découvrant toile après toile, nous ressentons la Méditerranée comme liquide amniotique, source de ferveur, nature nourricière… Tant de multiples richesses… Elle et son Soleil, inséparable partenaire, une flamme.
Paysagesméditerranéens, Othon Friesz

"Méditerranée. Le rien se mêle au rien, aux vauriens, la mer est si bleue qu'elle en paraît noire sous le soleil qui tape, avec des fonds où la lumière, d'une sourde transparence, gris-bleu ou gris-vert, ou presque rose, ne cesse de changer comme la gorge du pigeon."
Les Dieux habitent toujours à l'adresse indiquée, Patrick Reumaux

Paysages méditerranées , André Derain

Telle un lit d'amour…

Couple à la plage, Josep de Togores

Baño en la playa, Joaquin Sorolla
"La Méditerranée a une couleur comme les maquereaux, c'est-à-dire changeante, on ne sait pas

dimanche 14 octobre 2018

La photographie d 'Helena Almeida

Née en 1934 à Lisbonne, la photographe plasticienne Helena Almeida, que le public avait pu découvrir au Jeu de Paume en 2016, est décédée fin septembre 2018.
Fille de sculpteur, pour qui elle posait, elle avait étudié les Beaux-arts à l'Université de Lisbonne et passé trois ans à Paris dans les années 60. Elle avait mis le corps, son propre corps, au centre de son œuvre.

Des photographies marquées de peinture

De larges aplats d'encre ou de peinture bleue, un bleu Klein, signent d'une manière très personnelle ses grands formats en noir et blanc.
On peut se demander pourquoi Helena Almeida a ainsi marqué ses photos… Sans doute du fait de son histoire personnelle avec les deux arts, puisqu'un beau jour, en contemplant un monochrome de Lucio Fontana lacéré au cutter, elle décide de passer de la peinture à la