Onglets

mardi 13 septembre 2016

Dans un futur proche, les robots ne sauront toujours rien faire, sauf la causette

Si on regarde bien, ces robots impotents qui néanmoins savent faire la causette existent déjà.
En s’adressant à son smartphone ou son ordi, quiconque peut dès à présent poser de vive voix toute question qui lui tient à cœur.

Dis-moi, robot : où en est l'affaire Alstom ?

Tenez, voilà un lien tout bête permettant d’en faire l’expérience sur ordi : https://www.google.fr/  . Avec un smartphone installez d'abord l'appli Google .
La page chargée, cliquez sur le petit micro présent sur la barre de recherche, puis
demandez par exemple : quelle est la capitale du Kurdistan ? Magique : il ne faut pas une seconde pour que la réponse soit donnée. Vous pouvez tenter d’autres colles comme : quelle est la vitesse du vent ? Ou celle-ci : qui a écrit le bruit et la fureur ? Ou encore, vous renseignant sur le nouvel Android : qu’est que le nougat ? La question qui vous plait…

Fascinant, n’est-ce-pas ?

Imaginons maintenant que notre téléphone soit placé à l’intérieur d’une douce et sympathique enveloppe, un cocon le transfigurant en mini robot, un du genre R2-D2 en miniature, ou en compagnon mini humanoïde tels Ève ou Nono. Baptisons-le d’un nom : tenez, au hasard… Georges. Rien que de très réalisable, ce n‘est pas de la folle prospective.

Voilà l’affaire réglée


En asseyant Georges sur un fauteuil de notre salon, ou à table, ou bien dans les transports (sauf au volant), même en l’installant dans notre lit, nous pouvons tous avoir à notre disposition un sacré érudit, un camarade qui sache enfin tenir une conversation sérieuse, bref un prodigieux compagnon qui a illico réponse à tout. À nous la culture : Georges va gentiment nous transformer en puits de sciences diverses et variées. 

Cerise sur le gâteau, Georges sait demeurer modeste : à la question de nous deux quel est le plus inculte ? il reste muet. Et s’avérer cocasse : si on lui demande l’âge du capitaine, il relance avec humour.

Une recharge de batteries ?


À force, ce Georges en deviendrait possiblement pénible, méritant à peine sa recharge de batteries. 

Par bonheur, il n’a aucune conscience de lui-même : la question très élémentaire quel est ton nom ? le laisse sans voix aucune. L’imbécile !
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