Festival « Circulation(s) » au 104
À Paris, 5 rue Curial, le « 104 » accueille jusqu’au 5 mars de jeunes talents de la photographie européenne. Il s’agit de la 7ème édition de « Circulation(s) ».
Le festival est justement nommé puisqu’on y passe sans transition d’un auteur à l’autre, d’un pays au suivant, circulant bien entre rudes obsessions personnelles et humour affirmé, entre séries abstraites et le plus souvent formulant un récit.
Weronika Gesicka - Pologne - Traces |
Un bel accrochage
Mafalda Rakos - Autriche - I want to disappear |
L’accrochage est particulièrement réussi : souvent un grand mur blanc réservé à chaque
auteur est installé de tirages de tailles diverses, et cela dans des dispositions originales.
Wiktoria Wojciechowska - Pologne - Sparks (à propos de la guerre en Ukraine ) |
La part belle à des images narratives
Pas de street photography : est-ce un effet du droit à l’image, comme l’affirme Nathalie Herschdorfer la marraine du festival ? Est-ce dû aussi à une possible saturation du genre ? On assiste en tout cas à l’affirmation d’une narrative photography, où certains clichés mettent en place des sortes de storytelling, comme des selfies de groupe mis en scène de façon très construite, élaborée.
Effet bénéfique de la pub, des publications sur les réseaux sociaux ?
Stéphane Winter - Suisse - die Winter (accumulation sur 25 ans de mises en scènes et d'instantanés) |
Effet bénéfique de la pub, des publications sur les réseaux sociaux ?
Les problèmes sociétaux ne sont toutefois pas de reste
Sam Ivin - GB - Lingering Ghosts (à propos de demandeurs d'asile) |
Aida silvestri - GB - Even This Will Pass (à propos des réfugiés érythréens en GB) |