Est-il permis de ne pas trop aimer La la Land ?
Qu’il soit dit tout d’abord que je suis plutôt bon public, que je m’ennuie rarement dans une salle obscure, que je ne fais jamais la fine bouche devant une comédie sans prétention, musicale ou pas.
Sauf que : arrivé à la première heure de La la, j’ai regardé en douce ma montre (ce qui ne m’arrive jamais), espérant la fin pas trop lointaine.
Sauf que : les chansons ne m’ont pas enchanté, que le jazz retenu m’a à peine fait bouger, que les chorégraphies ne m’ont pas du tout soulevé (indignes du meilleur Hollywood , où sont les claquettes d’antan ?).
Sauf que : les références à ces excellents entertainments passés, hollywoodiens ou non, lorsque ce sont des clins d’œil incessants à de vieux clichés (par exemple Paris et la Seine, sa Tour Eiffel, ses marins à pompon…), cela tombe vite dans les poncifs éculés. Et