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vendredi 3 juillet 2020

"À livre ouvert" : une expo à Issy récompense les plus beaux livres de photographie de l’année.


Du 24 juin au 24 juillet 2020 se tient à Issy-les-Moulineaux l'exposition "À livre ouvert". Les photographes lauréats des Prix HiP y présentent leurs livres. 

Une expo qui de prime abord paraît minuscule, mais c’est oublier que feuilleter chaque ouvrage permet de s’attarder sur des dizaines de belles photos, comme l’aurait fait une importante expo affichant de longs accrochages linéaires.

Denis Brihat métamorphose la Nature


Les métamorphoses de l’argentique, Le Bec en l'air • 24,8 x 31,5 cm • 240 pages • 55 €

Le Prix du livre de l’année a été remis au photographe Denis Brihat pour son ouvrage. 
Denis Brihat porte sur la Nature un regard intense et sensible, mélange de sensualité et de rigueur. Son oeuvre révèle le monde invisible des cerisiers en fleurs, des coquelicots, des oignons, des herbes folles.


Il explore les possibilités chromatiques de la chimie liée à la photographie argentique. Chacun de ses tableaux photographiques a nécessité au moins une semaine de travail, parfois plusieurs.

Jérémie Lenoir explore la frontière entre eau et terre  


Light Motiv • 30 x 32 cm • 84 pages • 39 € 

Il déclare essayer « de repousser les limites de la confusion avec la peinture, de se détacher du documentaire, du constant, afin d’aller vers une écriture photographique plus sensible, plus abstraite, plus graphique, peut-être plus conceptuelle… ».


Le photographe réalise ses prises de vues 
autour du lac salé de l’Utah toujours à la même heure, vers midi, lorsque le soleil est au zénith ; cette lumière qui écrase les reliefs et les couleurs offre une neutralité et une platitude essentielles pour obtenir cette confusion entre photographie et peinture.

Les nostalgies pigmentées de FLORE 


Contrejour • 22 x 25 cm • 96 pages • 35 € 

Pour ses photographies empreintes de la nostalgie de séjours passés au Maroc, la

lundi 10 février 2020

Dessins, photos et sculptures à la Mezzanine de Sèvres


Très belle expo à la Mezzanine, dans les locaux de l'Hôtel de Ville de Sèvres.
Barbara Gebarzewski  présente une séries de ses dessins. Elle a su saisir des figures singulières dans des situations mêlant une apparente candeur à l'étrange.
Joelle Ordner montre ses statuettes en terre émaillée, des personnages d'une poésie insolite.
Bernard Ruault expose deux séries de remarquables photos montrant de manière originale l'homme dans son environnement urbain.

Les photos de Bernard Ruault


Bernard Ruault explique que très jeune il a emprunté l’appareil photo à soufflet de son père, et la passion de la photographie ne l’a pas quitté. 
Dans le sillage de la « photo de rue » française et américaine, il dit chercher aujourd’hui pour chaque projet un point de vue personnel associant portrait et architecture. 
De toute évidence, à voir les clichés exposés à Sèvres, ce projet réussit. 
Les photos prises entre les tours de la Défense (la série s'appelle "Les marcheurs de la Défense") sont en couleurs. Elles témoignent de façon sensible d'une heureuse présence humaine inscrite parmi les lignes graphiques de l'architecture. Les corps dans la géométrie. Ce sont à chaque cliché deux élégances qui se rencontrent.



 
Pour sa série du métro parisien intitulée "Les voyageurs souterrains", Bernard Ruault a bien

vendredi 24 janvier 2020

Expo photo à la Manufacture d'Issy-les-Mlx : une visite sensible au Montenegro

Des clichés sensibles 

Marie Sueur, Laurent Emery et Lionel Planes sont trois auteurs photographes. Hors des sentiers battus, en février 2019, ils ont cherché de belles images dans les villages et les reliefs du centre du Montenegro. Et ils les ont trouvées ! 



Qu'il s'agisse d'un chien errant dans un austère paysage, d'une dame semblant porter sur son épaule toute une vie difficile, de la froideur brumeuse d'une montagne, chaque cliché est sensible.



Une grande cohérence


Mais le plus remarquable, c'est qu'il est difficile de séparer les images. Chacune semble répondre à l'autre, la confirmer. La possible invitation d'une petite porte au bas d'un escalier décati, ou le regard confiant d'un jeune attifé de son modeste survêt, ou la douceur cachée dans un pauvre paysage, chaque cliché procède d'une même vision et provoque une