Onglets

lundi 11 novembre 2019

Coups de cœur à Paris-Photo 2019


Deux cents exposants multipliés par une moyenne d'une vingtaine de photos pour chacun, ça fait beaucoup à voir pour le visiteur. Trop. Et si l'on veut éviter le vertige, il faut presser le pas lorsque le premier regard n'attire pas, et fixer enfin son attention et ses émotions sur quelques auteurs et leurs clichés. 

En résulte la sélection qui est présentée dans cet article. Même succincte, elle est très éclatée, reflétant l'incroyable diversité des œuvres exposées.

Gary Schneider - Salters Cottages

Né en Afrique du Sud, Gary Schneider vit et travaille à New York. À l’occasion de la parution de son livre Salters cottages (voir photos ci-dessous), Gary Schneider vient d'être convié pour un entretien au Jeu de Paume à Paris. "Dédié à son ami et mentor Peter Hujar, Salters Cottages rassemble des photographies du court métrage de Schneider réalisé en 1981 à Salters Cottages, une communauté de chalets d'été située à Long Island, New York."



Peter Hujar – Buildings 1976


La vie et les images de Peter Hujar (1934-1987) sont inséparables de la ville de New York. Son accomplissement en tant que photographe fut contemporain de l’évolution et de la visibilité du mode de vie gay entre 1969 et la crise du sida dans les années 1980. 


Edward Weston - Fiftieth Anniversary

1886-1958. Célèbre pour ses portraits de Tina Modotti, pour l'esthétique de ses clichés de légumes .  Il est un des fondateurs du groupe f/64 en 1932 à San Francisco. Ainsi nommé en référence à la plus petite ouverture de diaphragme possible sur un appareil grand format, qui permet d’obtenir la netteté avec une grande profondeur de champ. Il s’oriente vers l'esthétique de « straight photography » ou « photographie pure », rejetant le pictorialisme qui, par l’usage d’artifices, rattache la photographie à la peinture.


Sarah Moon


Née en 1941, française comme son nom ne l'indique pas, Sarah Moon a commencé par la

dimanche 3 novembre 2019

Au musée russe de Málaga


A Málagade très nombreux musées s'offrent à la visite (on en dénombre 37 dont le musée Picasso, le centre Pompidou et le Carmen Thyssen). Parmi eux, le musée russe surprend par son implantation en pays andalou. Il donne à découvrir de superbes œuvres extraites du célèbre musée d'État de Saint-Pétersbourg.  De plus, nombre d'activités artistiques, éducatives, familiales… y sont régulièrement proposées.

Les locaux réhabilités de la Tabacalera

À Málaga, la collection du musée russe s'expose dans le Tabacalera, un bâtiment de style régionaliste construit dans les années 1920.
Initialement immense manufacture de traitement du tabac, il a donné naissance après sa reconversion à un espace de 2300 m². Aujourd'hui magnifiquement réaménagés, les locaux offrent  770 mètres linéaires d'exposition.Une autre aile abrite le musée de l'automobile et de la mode.

Une collection renouvelée annuellement

Il n'y a pas au musée russe de Málaga de collection permanente. En effet, la législation russe interdit les délocalisations d’œuvres d’art hors des frontières dépassant un an. Ainsi, année après année se succèdent à Málaga sur des thèmes différents des accrochages d'œuvres provenant de Saint-Petersbourg.  Les expositions annuelles permettent d'ouvrir des fenêtres renouvelées sur la culture, la tradition ou l'histoire de la Russie à travers des œuvres d'art.

Santas, reinas y obreras. La imagen de la mujer en el arte ruso  Jusqu'au 27/02/2020

La commissaire  Evguenia Petrova présente ses choix : "Si, dans le passé, le fil conducteur était une période historique (Románov, avenir radieux) ou un thème transversal (Les quatre saisons), en 2019 le fil conducteur est la femme."
 "Des Vierges qui dans les icônes transcendent les codes hiératiques […], aux Amazones du prolétariat fières au travail, farouchement indépendantes, à égalité avec leurs camarades, la galerie de portraits féminins  offre non seulement un échantillon de la grande peinture russe de toutes les époques, mais également une radiographie sociale à travers ces divers personnages féminins "


Quelques-unes des œuvres exposées

Des icônes et des statuettes représentant des saintes

La présentation au temple - Début XVIème - Détrempe sur bois

Santa Paraskeva Piatnitsa - XVIIème - Détrempe et dorures sur bois taillé

Des portraits de paysannes

Dmitri Osipov_ Deux jeunes filles fêtant le Sémik (arrivée du printemps)
 Vers 1860 - Huile sur toile